Depuis 2004, Lille est désignée comme étant la capitale européenne de la culture. De ce fait, cette commune met tout en œuvre pour que de nouveaux habitants résident dans cette ville du Nord de la France. Pour l’heure, la mise en place de nouveaux pôles ne porte pas encore ses fruits. Malgré tout, la politique d’accession à la propriété devrait pouvoir faire face à la crise actuelle.
Dans l’attente de nouveaux résidents, l’immobilier jongle entre le neuf et l’ancien. Certains facteurs, comme la diminution des aides, les éventuelles taxations ou les hésitations des banques à accorder des crédits, ne facilitent pas les achats et les ventes. Le groupe Abrinor Debeunne regroupe des agences immobilières à Tourcoing, Lille ou encore Roubaix et propose à la vente un large choix de maisons et d’appartements.
Ainsi, les vendeurs baissent considérablement leurs tarifs, mais l’emplacement et la superficie des logements restent un critère de choix dans l’investissement. L’ancien prend donc le dessus sur le neuf, mais quoi qu’il en soit le centre ville reste une valeur toujours sûre. Jusqu’à 300 000 euros, les acheteurs sont là. Passé ces prix, ils se montrent plus déserteurs.
La demande augmente
Cela peut paraître paradoxal, mais malgré les difficultés à obtenir des prêts, la demande de dossiers a augmenté de 25%. Les crédits sont renégociés, comme l’indique Meilleurtaux.com, ce courtier optimiste. En 2014, 55% de l’activité de cette agence était la renégociation de crédit. En ce début 2015, nous sommes déjà à 65% en ce qui concerne la part des acquisitions. Ce pourrait bien être l’année décisive dans le secteur de l’immobilier.
Du côté du neuf, nous notons que la ville propose 545 logements supplémentaires, ce qui pourrait décider les acheteurs potentiels à acquérir un logement.
L’autre source de développement est la location transfrontalière, ouverte principalement aux primo-accédants. Certaines personnes préfèrent s’offrir du neuf et en payer le prix, plutôt que d’investir dans de l’ancien et de régler ensuite la multitude de travaux qui en découlent.
Non loin du Palais des Beaux-Arts, des appartements neufs de 2-4 pièces avec parking attenant sont proposés à des prix abordables, soit 3 600 euros le mètre carré. Proche d’Euralille (voir ici), c’est le programme CityZen qui met à disposition 80 logements. Parmi ces derniers, 26 sont destinés à la location sociale.
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